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Des dysfonctions sexuelles sont classiquement décrites dans la dépression ou comme effet secondaire des psychotropes. Cependant, peu de travaux ont étudié le comportement sexuel des patients bipolaires stabilisés. L’objectif de cette étude est de comparer, en phases euthymique et dépressive, la fonction sexuelle des patients bipolaires aux patients avec trouble dépressif (TD) et aux sujets contrôles dans le but de stimuler l’intérêt et le débat dans ce domaine peu connu.
Méthodes
Les informations sur la fonction sexuelle ont été collectées à l’aide des questionnaires CSFQ-M et IIEF chez l’homme, CFSQ-F et BISF-W chez la femme. L’effet des psychotropes sur la sexualité a été évalué par le PRSexDQ.
Résultats
Quatre-vingt deux patients (26 bipolaires euthymiques, 28 TD euthymiques, 12 bipolaires déprimés, 16 TD déprimés) ont été inclus et 24 sujets contrôles. Les patients euthymiques bipolaires et avec TD ne diffèrent pas significativement à l’hétéro-évaluation par le CSFQ des sujets contrôles, bien qu’ils soient plus impactés dans leur sexualité. En effet, 38,5 % des patients bipolaires euthymiques, 39,3 % des patients avec TD euthymiques et 25 % des sujets contrôles ont une dysfonction sexuelle. Les hommes bipolaires euthymiques ont une fréquence significativement plus élevée de dysfonction érectile à l’IIEF (100 %) que les TD euthymiques (66,7 %) et les sujets contrôles (22,2 %) (p = 0,001). Parmi les patients traités par psychotropes, 35 % ont déclaré avoir un problème sexuel secondaire à leur traitement, dont 48 % en ont parlé spontanément avec leur médecin.
Conclusion
Nos résultats suggèrent l’importance d’évaluer les dysfonctions sexuelles des patients bipolaires y compris en phase euthymique. D’autres investigations sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour clarifier les aspects particuliers du comportement sexuel des patients bipolaires.
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